Michelle Obama
En juillet 2004, Barack Obama se fait connaitre par un discours à la Convention démocrate de Boston, désignant John Kerry comme candidat à l'élection présidentielle.
Dès lors, il ne cesse de gagner en prestance et en assurance.
Ce qui ne manque pas de susciter l'intérêt des autres femmes.
Comme pour tous les hommes politiques, le risque d'infidélité n'est jamais très loin.
"Si quelqu'un parvient à s'interposer entre nous,
alors c'est que nous n'avions pas grand-chose pour commencer."
"Michelle s'aperçut du problème dès la fin du discours de la Convention démocrate.
"Voilà ce qui m'attend", dit-elle à Mendell, pendant leur tournée en autocar,
en lui montrant un dessin dont la légende disait : "Je suis sortie avec Dean,
j'ai épousé Kerry, je désire Obama."
Une autre fois, une amie rapporta à Michelle qu'elle avait entendu deux femmes
dans leur club de gym qui se proposaient de descendre regarder Obama s'entraîner.
Tout cela avait préparé Michelle mentalement et émotionnellement.
Lors des élections à la présidence, il lui faudra affronter "J'ai le béguin pour Obama",
cette vidéo passée sur le net. C'est un véritable problème,
car tous les hommes, comme l'a prouvé l'Histoire, ne savent pas résister
aux opportunités sexuelles. Michelle affirme que c'est un défi qui ne lui fait pas peur.
"Pour commencer, je ne peux pas contrôler le comportement des autres,
a-t-elle expliqué au magazine Ebony.
Et je ne m'inquiète jamais de choses sur lesquelles je n'ai pas de contrôle...
Quant à la question de la fidélité... C'est un sujet entre Barack et moi, et si quelqu'un parvient à s'interposer entre nous, alors c'est que nous n'avions pas grand-chose pour commencer." Michelle et Barack Obama lors de la convention démocrate de Boston en 2004.
Valerie Jarrett l'a dit un peu plus crûment : "Il sait que s'il va voir ailleurs,
elle le quittera, a-t-elle dit à Mendell.
Vous savez, elle le tuera d'abord et après elle le quittera.
Je pense qu'il y a un subtil élément de peur chez lui,
ce qui est très bien." Un ami a confirmé que Obama partageait ces vues, sachant parfaitement comment sa femme réagirait à une trahison.
"Nous parlions de la tentation à Springfield,
a raconté au magazine Slate son ancien collègue au sénat de l'Illinois Kim Lightford.
Et il disait, non, non, non je ne la tromperais jamais. Michelle me tuerait.
Non seulement cela n'en vaudrait pas la peine,
mais je ne voudrais pas avoir affaire à cela."
